David Large défend le Beaujolais sur Arte : « il y a beaucoup de vignerons qui vont faire de très bons millésimes » en 2012

Ne pas baisser les bras devant une crise annoncée

En août dernier, Robert Verger, président du CER France Rhône, tirait la sonnette d’alarme dans le magazine La Vigne à propos de la situation dans le Beaujolais : « étant donné la faible récolte qui s’annonce et les coûts de production, nous extrapolons, d’après leur comptabilité, que 500 viticulteurs pourraient se retrouver en cessation de paiement à la fin de l’année. La seule solution, ce serait de retrouver des prix en phase avec les coûts de production. » Le magazine d’Arte Metropolis s’est intéressé à « cette petite Toscane » au nord de Lyon en allant à la rencontre de David Large du Domaine Gimelande, un des ces jeunes vignerons qui ne baisse pas les bras et qui au contraire pense que l’avenir est plein d’espoir.

Le métier de vigneron n’est pas un métier facile

Bien sûr le métier de vigneron n’est pas un métier facile et il faut savoir un peu tout faire : « il faut savoir vinifier, il faut savoir travailler sa vigne, il faut savoir le vendre, il faut savoir l’expliquer, il faut être bricoleur aussi, je pense qu’il y en a qui doivent être papa en même temps, il faut être de partout, et il faut le faire bien ! »

2012 pour le Beaujolais, c’est une année très technique

« Je pense qu’il va y avoir de très bonnes surprises. Bon, on a eu du mauvais temps, une météo un petit peu difficile mais il y a beaucoup de vignerons qui vont faire de très bons millésimes. La presse dit que le Beaujolais est en crise, je pense qu’il y a des gens qui sont en crise mais il y aura de très belles surprises sur ce millésime 2012. La preuve, on a ramassé de très beaux raisins et je pense vraiment qu’il faut garder l’espoir sur ce millésime. »

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