Déguster une Romanée Conti, un rêve souvent inaccessible
Déguster une Romanée Conti reste un moment exceptionnel pour beaucoup d’amateurs de vin car la rareté de ces bouteilles mythiques, et donc très chères, les rendent souvent inaccessibles. C’est ainsi que l’occasion d’en boire devient pour certains un évènement comme par exemple ces chinois qui se sont filmés en train de déguster une Romanée Conti 1997 et dont les premières paroles sont compréhensibles dans le monde entier : « Wouaaaah !! » Ce qui fait dire au sommelier Yan Lu à Shangai que le marché chinois deviendra certainement « dingue » quand il se détournera des grands Bordeaux pour s’offrir des Romanée Conti. D’ailleurs les bouteilles de la DRC, comme on dit, s’arrachent dans les ventes aux enchères en Asie et battent à chaque fois des records.
Déguster au Domaine de la Romanée Conti, un moment unique
« Ça y’est, je peux mourir » avait déclaré le blogueur Olivier Grosjean sur le Blog D’Olif au retour de sa visite du Domaine à Vosne Romanée. Ce sont aussi les premières paroles de Guillaume Bodin, réalisateur de « La Clef des Terroirs », qui après avoir interviewé Aubert de Villaine dans son film sur la biodynamie, a eu l’occasion de visiter à nouveau le domaine et déguster en compagnie de Bernard Noblet.
Romanée Saint-Vivant 2011, féline aux griffes acérées
Guillaume Bodin ne pouvait garder ces instants pour lui tout seul et a donc partagé ses impressions et ses photos sur le blog de « La Clef des Terroirs ». Voici un de ses commentaires : « Comment expliquer ? On arrive sur une finesse du fruit, les arômes de violette sont beaucoup plus présents que dans les vins précédents… La matière s’estompe petit à petit et revient en finale après 2 secondes !! Pendant ce temps Bernard Noblet : « Vous voyez ici la femme que l’on a dans le verre est un peu féline, elle se laisse difficilement approcher mais elle vous redonne un petit coup de griffe en finale… » Quant à la Romanée Conti, « impossible de résister » à sa sensualité qui vous envahit et « vous caresse pendant des heures… »
Lire le compte-rendu de Guillaume Bodin
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