Les inventions les plus simples sont souvent les meilleures
Eric Corti et sa femme aiment boire de temps en temps un verre ou deux de vin sans terminer la bouteille. Pour une meilleure préservation du vin, il est conseillé de chasser l’air pour que le vin ne s’oxyde pas à son contact. Il existe différentes solutions qui permettent d’aspirer l’air mais elles n’étaient pas au goût du couple qui s’est mis à imaginer une autre solution ultra simple, peu coûteuse (22$) et assez originale, Wine Balloon devenu Air Cork depuis mars 2012. Il s’agit tout simplement d’un ballon que l’on gonfle manuellement à l’aide d’une poire ou plutôt d’une grappe de raisin. Le ballon vient ainsi au contact du vin et des parois de la bouteille en chassant l’air. Bien sûr la matière du ballon respecte les normes alimentaires américaines et ne donne pas de goût au vin. Pour dégonfler ensuite le ballon, il suffit de presser sur une valve à la base de la grappe de raisin. Le vin peut être ainsi conservé trois jours verticalement au réfrigérateur sans s’oxyder.
Un inventeur au milieu des requins de la finance à la « Nouvelle Star des Entrepreneurs »
Pour faire connaître son invention qu’il commercialise déjà dans 50 points de vente aux Etas-Unis et sur son site internet, Eric Corti a participé en février 2012 à l’émission de télé réalité « Shark Tank » sur la chaine ABC. Près de 6 millions de téléspectateurs l’ont vu présenter son invention aux « requins de la finance » qui, enthousiasmés par son produit, lui ont proposé de s’associer ou même d’acheter son entreprise pour 500.000$ ! Pressé de toutes parts par les investisseurs qui avaient repéré une belle opportunité, l’inventeur a finalement renoncé à leur céder son entreprise, encouragé par les téléspectateurs et les internautes sur Twitter et Facebook. Aujourd’hui, Eric Corti est toujours en contact avec les investisseurs pour développer les ventes de son produit tout en gardant le contrôle de son invention. Depuis son passage à l’émission d’ABC, la notoriété d’Air Cork a explosé au point qu’on en parle même ici en Bourgogne…
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