L’usage du web n’est pas qu’une simple question de génération
D’après sa page Wikipédia, la critique de vin MW Jancis Robinson est née en 1950. Elle est journaliste et éditrice dans le monde du vin. Elle écrit dans les colonnes du très sérieux Financial Times et pour son site jancisrobinson.com. On apprend même qu’elle conseille la reine Elisabeth II pour garnir sa royale cave… A priori, on ne devrait pas croiser Miss Robinson souvent sur Twitter et Facebook et encore moins sur Youtube ! Pourtant cette Master of Wine est très connue sur le web car non seulement elle y anime un site internet mais elle est également très présente sur les réseaux sociaux.
Robert Parker 20.000 followers sur Twitter – Jancis Robinson 110.000 !
Le compte Twitter de Jancis Robinson compte 5 fois plus d’abonnés que celui de Robert Parker. En effet malgré la grande célébrité et l’influence de Robert Parker dans le monde du vin, Jancis Robinson est bien plus suivie sur les réseaux sociaux. Une raison simple à ceci : elle ne se contente pas de poster des informations en 140 caractères mais elle interagit beaucoup avec ses lecteurs. En participant aux conversations et débats sur internet, elle s’engage personnellement et n’hésite pas à échanger. Au contraire Robert Parker reste silencieux aux interpellations, questions ou suggestions sur les réseaux. Il a sans doute ses raisons et beaucoup de travail mais le résultat est là : « Jancis is cool ! »
Une chaine Youtube pour suivre Jancis Robinson en vidéo
La Master of Wine britannique est très active aussi sur Youtube où elle poste régulièrement des vidéos lors de ses déplacements. En juillet dernier, elle a filmé « caméra à l’épaule » la Wine blogger Conference à Charlottesville aux Etats-Unis. Invitée par les blogueurs du vin américains, elle a rappelé l’importance de faire connaitre le vin sur les réseaux. Elle a encouragé également dernièrement les producteurs et les marchands de vin à suivre son exemple : »Le web a transformé ma façon de communiquer à propos des vins, particulièrement depuis que j’ai mon propre site. Je me réjouis d’interagir avec mes 100.000 abonnés sur Twitter ; les producteurs et les marchands de vin délaissent ce nouveau média à leurs risques et périls » (source : Wine Future Hong Kong 2011)
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