Le vin, c’est décidément bon à la santé !
Ce n’est pas moi qui le dit mais de nombreuses études scientifiques ! En effet le vin rendrait plus intelligent, permettrait aux seniors de garder bon pied bon oeil en améliorant leur équilibre et leur mobilité. Bien sûr les médecins recommandent la modération comme le cancérologue David Khayat qui rappelle que « ceux qui boivent du vin modérément n’augmentent pas leur risque de cancer ». Mais le professeur Khayat va plus loin car, si le vin bu avec modération n’est pas cancérigène, il reste un élément déterminant dans le plaisir de vivre. Ne dit-on pas d’ailleurs des amateurs de gastronomie et de bons vins qu’ils sont des bons vivants : « En tant que cancérologue, face à des patients très gravement atteints, j’essaie de mettre en avant tout ce qui va donner du plaisir à la vie. Le vin en fait partie. En défendant le vin, je défends l’essence de mon travail de tous les jours : la vie » (source : la Vigne )
In Vino Sanitas : l’histoire du vin et de la médecine racontée par un chirurgien bourguignon
Marc Lagrange, chirurgien digestif au Centre Hospitalier de Nevers et œnophile averti, a publié un livre à l’usage des bons vivants et des médecins, le vin et la médecine aux éditions Feret, qui raconte à travers les siècles les relations entre le vin et les médecins : « l’histoire commence 4 000 avant J.-C. avec la première inscription découverte dans une tombe égyptienne vantant les vertus médicinales du vin. Le lien se confirme de l’Antiquité au XVIIIe siècle, où le vin est considéré comme la source du sang, raisonnement analogique véhiculé par la tradition chrétienne. À ce titre, chargé d’une symbolique médicinale très forte, le vin constitue une boisson à part, inclassable : aliment, médicament, agrément. »
Dans la Grèce antique, le vin soignait beaucoup de maux et même les hémorroïdes !
« C’est la Grèce qui est allée le plus loin dans la codification et les pratiques médicinales faisant intervenir le vin. En tous cas c’est là qu’elles sont le plus documentées, grâce notamment au corpus d’Hippocrate, le père fondateur de la médecine occidentale, avec sa théorie de l’équilibre des humeurs dans le corps. A l’époque et pour longtemps, l’eau avait mauvaise presse et l’eau potable était rare. Le vin était prescrit en traumatologie, sauf en cas de lésions à la tête, car on lui reconnaissait un pouvoir cicatrisant, également en gynécologie ou en obstétrique, dans le traitement des hémorroïdes ou de la constipation – au Moyen Age on l’appliquera dans ce cas précis par voie rectale au moyen d’un clystère – et même en dermatologie, Hippocrate parle d’une crème dépilatoire confectionnée à base de vin. Platon interdit le nectar aux moins de dix-huit ans car, dit-il, « il ne faut pas jeter de l’huile sur le feu », et pour rendre ses idées à un ivrogne, Dioscoride recommande de lui appliquer du vinaigre sur les parties génitales ! »
Ecouter la chronique de Jacques Munier sur France Culture
Marc Lagrange le 21 mars à Cluny
A noter dans les agendas une soirée organisée et animée au Restaurant « Le Pont de Cotte » à Cluny par Etienne Moulron et le P.H.A.R.E, le Parti de l’Humour Attitude et d’en Rire Ensemble , en partenariat avec l’association « Doc Morley » avec une conférence sur le thème : « Vin et Médecine » par le docteur Marc Lagrange, « amateur de vin, contrepéteur, et un peu chirurgien » : « Le vin est la plus merveilleuse des boissons si on en use avec modération » Hippocrate. Conférence qui sera suivie d’une dégustation apéritive commentée par Marc Lagrange et d’une causerie sur « Les mots d’Amour et d’humour du vin » tout au long du buffet dînatoire.
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