Tronches de vin, le guide des vins qu’ont de la gueule
Si vous suivez le monde du vin sur le web, vous n’avez sans doute pas échappé à la sortie du livre « Tronches de vin, le guide des vins qu’ont de la gueule » sorti comme le dit la blogueuse Eva Robineau, grâce à l’action de trois bonnes fées qui « se penchèrent sur la maquette inachevée du guide : Marie, fille de Jean-Paul Rocher, Julie, tenancière littéro-vinique des « Gourmands Lisent » et Sabine, des gourmandes Editions de l’Epure. » Aux côtés d’Eva, on retrouve « quatre garçons dans le vin », Antonin Iommi-Amunategui, Philippe Rapiteau, Guillaume Nicolas-Brion et Olivier Grosjean. Laissons leur donc la parole pour expliquer en quoi leur livre est original :
Guillaume Nicolas-Brion, Du morgon dans les veines
« il consiste en une galerie de portraits de 117 vignerons et accessoirement de leurs vins. Soit 117 bonnes raisons de lever le coude. Que cela soit clair entre nous, ce n’est pas un énième guide qui viendrait alourdir votre étagère ou caler l’armoire de mamie. Ici, on ne parle pas de nez rappelant le cuir de Russie, ni d’arômes de sous-bois après la pluie, ni d’Yquem, ni de Mouton-Cadet, encore moins du Bar »
Olivier Grosjean, le blog d’Olif
« Nous avions simplement une envie forte de nous lancer dans une prolongation papier du web, susceptible de toucher un public différent, tout en gardant à l’esprit ce qui fait l’essence-même de nos blogs respectifs : une approche du vin bien ancrée dans la réalité vigneronne, le plus souvent via des pratiques biologiques, biodynamiques ou naturelles, parce que les vins qui en sont issus correspondent à une belle éthique et à nos goûts ». (source Blog de Jacques Berthomeau)
Philippe Rapiteau, la Pipette aux 4 vins
« Bien sur, tous les vignerons que nous aurions voulu évoquer n’y seront pas. Manque de place, répartition indispensable dans les différents vignobles, tendance à privilégier des notoriétés moindres, arbitrages, rencontres trop proches de la date butoir de rédaction… De la même façon, les cuvées innovantes, souvent très récentes et tous les millésimes ne sont pas forcément dans nos carnets de dégustation, mais il faut bien voir dans ce travail, la volonté de transmettre l’envie qui nous anime de partir, aussi souvent que possible, à la rencontre des vignerons, plutôt que de leur attribuer des notes ou des étoiles et encore moins d’établir un quelconque classement!… D’ailleurs, de classement, il n’y a point, si ce n’est celui s’appuyant sur l’ordre alphabétique dans lequel les producteurs apparaissent. De A, pour Abbet à W, pour Wies. »
Antonin Iommi-Amunategui, No wine is innocent
« A vous, bientôt, de faire de ce livre survivant un succès ; car il n’est qu’une brique de la nouvelle maison vin que nous nous proposons (avec d’autres) de bâtir – histoire notamment d’accueillir les sans grades, les petits crus qui tournent parfois mieux la tête que les grands, tous ces jus gitans ou affranchis qui secouent positivement le vignoble gloubal. Ils sont légion, quoi qu’on en dise, et ils n’oublient pas de donner du plaisir via le verre. »
« Sortez un peu la tête des autres guides, venez feuilleter le nôtre ! C’est un guide qui ne demande qu’à faire découvrir de fabuleux vignerons, de beaux vins, sans complexe ni dégustation prise de tête. Parce que ces rencontres, ces vins, nous ont touché, nous ont ému, nous ont fait évoluer. Et qu’on a surtout sacrément pris du plaisir en buvant ces vins ! On vous souhaite juste d’avoir soif en lisant ce guide finalement »
Commentaires récents