Guillaume Bodin, un réalisateur au sommet de la République
Guillaume Bodin, le réalisateur du film « la clef des terroirs » qui a reçu le grand prix du jury du festival Oenovidéo 2011, est un habitué des sommets de la République. Après avoir gravi l’aiguille de la République et le Mont Blanc avec le vigneron Jean-Guillaume Bret, il va gravir aujourd’hui les marches du Sénat pour recevoir officiellement son Grand prix pour son film sur la biodynamie.
Une première caméra et un premier film pour un premier succès
Nous avions rencontré Guillaume chez un des vignerons qui est présent dans la Clef des Terroirs, Sylvain Loichet. Dans cet entretien, il nous expliquait comment est né ce pari un peu fou de réaliser un film sur la biodynamie en faisant un tour de France viticole sans avoir jamais touché une caméra de sa vie. Son rêve est devenu réalité aujourd’hui avec de nombreux cinémas qui diffusent le film lors de soirées spéciales animées par Guillaume et qui se terminent souvent tard après une dégustation découverte des vins des vignerons du film.
Un tour de France chez les vignerons en biodynamie
Il a principalement suivi le travail des frères Bret à Vinzelles près de Mâcon pendant tout le cycle végétatif de la vigne. En effet Guillaume Bodin a travaillé chez eux à la vigne et il a pu filmer ainsi les différentes étapes des traitements de la vigne en biodynamie. Entouré de spécialistes comme Pierre Masson et Dominique Massenot, il a tenté de réaliser un film pour sensibiliser le grand public aux techniques bios. Les vignerons ont aussi contribué à dresser le portrait d’une viticulture respectueuse de la vie des sols et de la santé de la plante. Sans ésotérisme, Jean-Philippe Bret et son frère Jean-Guillaume (Domaine de la Soufrandière-Vinzelles) , Olivier Jullien (Mas Jullien-Hérault), Thierry Germain (Domaine des Roches Neuves- Loire) , Thibault Liger Belair (Côte de Nuits) , Aubert de Villaine (Domaine de la Romanée Conti), Sylvain Loichet (Chorey les Beaune) , David et Nicolas Rossignol-Trapet (Gevrey-Chambertin) , Jean-Baptiste Granier (Les vignes oubliées-Hérault) Frédéric Servais (Davayé) expliquent au spectateur leur philosophie et leur technique particulière.
Un très beau film sur l’amour de la vigne
Guillaume qui n’avait jamais réalisé de film avant celui-ci est parvenu à proposer une heure trente d’images superbes sur les vignes et les vignerons. Sans jamais provoquer l’ennui, il nous fait ressentir la passion qui anime tous les intervenants, leur engagement pour laisser une terre vivante et non polluée aux générations suivantes. Le public d’ailleurs a montré son adhésion en venant nombreux aux séances organisées dans toute la France.
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