Les souris trinquent à notre santé dans les laboratoires
Les scientifiques doivent sans doute aimer boire du vin car il n’y a pas un mois sans qu’une nouvelle étude vienne en chasser une autre pour prouver les effets bénéfiques ou néfastes de la consommation d’alcool et en particulier du vin sur notre santé. D’ailleurs bien souvent, ce sont d’abord les souris qui trinquent à notre santé dans les laboratoires. Ainsi apprenait-on en juin 2010 dans une étude publiée dans la Revue scientifique BMC physiology que boire du vin pouvait aider à mincir. En effet, selon les chercheurs, la prise de resvératrol présent dans le raisin peut réduire l’envie de manger…chez les lémuriens.
Boire du vin pour améliorer son équilibre ?
Une autre étude sur l’amélioration de la mobilité des personnes âgées est également parue lors du 244ème National Meeting & Exposition of the American Chemical Society. L’équipe de Jane Cavanaugh de l’Université de Pittsburgh a mis en évidence les effets bénéfiques, sur la mobilité de souris âgées, d’une alimentation riche en resvératrol. En effet, la bonne nouvelle, c’est que les souris âgées ont pu rivaliser d’adresse sur l’exercice de la balançoire avec les jeunes souris dès la 4e semaine de régime. La mauvaise nouvelle, c’est que pour devenir plus agile, il faudrait qu’une personne âgée de 68 kg boivent 700 verres de vin rouge par jour…Les scientifiques réfléchissent donc à concentrer les effets du resvératrol pour éviter de faire tituber toute une génération !
Prendre un verre rendrait plus intelligent…ou pas
Dernièrement, le Huffington Post a publié dans ses colonnes deux articles issus d’études scientifiques qui ne vont sans doute pas aider les lecteurs à y voir plus clair sur la question de l’impact de l’alcool sur leur santé. Il s’agit cette fois-ci de mesurer l’influence de l’alcool sur l’intelligence. En août, le HuffPost mettait en avant une étude dans laquelle « les scientifiques de l’Université de l’Illinois ont découvert qu’après quelques verres d’alcool, la créativité augmentait de 50% quand le temps de réaction diminuerait de 25%. » Par contre, le HuffPost n’a pas manqué de rappeler il y a quelques jours cette dernière étude britannique dans laquelle on apprend que même « une consommation modérée d’alcool pendant la grossesse, c’est-à-dire d’une à six unités par semaine, a déjà un effet sur l’intelligence des enfants. Si cet effet reste faible, il renforce l’idée que pendant la grossesse, les femmes doivent se tenir éloignées de l’alcool. » Mais la sagesse populaire le savait déjà : ne dit-on pas que si les parents boivent, les enfants trinquent ?
Commentaires récents