« Vin et rugby partagent des racines communes, des styles et des arômes marqués par les terroirs » Jean-Claude Barens

« Découvrir un vin est un moment rare, aussi rare que cet instant où le rugby me tomba dessus »

Philippe Meyer a consacré sa chronique sur France Culture à une lettre que lui a envoyée Jean-Claude Barens, créateur du Festival de Marne, un des grands festivals français de la chanson. Originaire du Sud-Ouest, Jean-Claude Barens mêle l’amour de la chanson, du  rugby et du vin : « le vin a fermenté dans le coeur des hommes. Il est issu de l’invraisemblable alchimie du temps, de la terre, du climat et de l’amour qu’on lui donne. Il s’enrichit de sueur, de patience et de générosité. Découvrir un vin est un moment rare, aussi rare que cet instant où le rugby me tomba dessus. Vin et rugby partagent des racines communes, des styles et des arômes marqués par les terroirs. Ils se pratiquent en équipe avec des règles qui peuvent surprendre les néophytes connaissant ces maitrises techniques, solidité physique, esprit de corps et de temps en temps le coup de génie qui vient là pour faire la différence. »

 

« Le vin et le rugby sont terriblement convoités par les faiseurs de parts de marché »

« Liés au plaisir, à l’amitié, le vin et le rugby sont terriblement convoités par les faiseurs de parts de marché, un marché à part qui enserre ses victimes dans la globalisation des styles et des goûts. Hégémonie du goût imposée par le couple de cet oenologue consultant planétaire, Michel Rolland, et ce critique américain, Robert Parker ; standardisation du jeu prônée par le duo Syd Millar, longtemps patron de l’International Rugby Board, et Rupert Murdoch milliardaire australien, magnat des media ; monopole de deux ou trois équipes aux premières places du championnat, enjeux primant sur le jeu, vertigineuse importance du résultat, pom pom kermesse bodybuildée aux niaiseries des années 80 façon TF1-NRJ. Le professionnel du rugby sera comme le vin, un produit de laboratoire répondant aux normes de métropoles high tech. Vous les rigoureux, les performants, les atlhètes musculeux, les dirigeants entrepreneurs, disputez donc entre vous le grand challenge de la sasiété générale mais laissez le bouclier de Brennus aux villageois, car au fond pour vous, le terroir qu’est-ce ? »

Chronique de Philippe Meyer en entier

Commentaires

  1. rugbynews dit:

    Tout à fait d’accord ! Le vin et le rugby partagent les mêmes valeurs. Merci pour ce bel article

  2. J’adore…. l’amour de la terre et de nos fondamentaux….

Exprimez-vous!