Philippe Faure-Brac défend le vin pendant la semaine du goût
Vin & Société s’est associé cette année à la semaine du goût du 17 au 23 octobre pour qu’on n’oublie pas le vin dans la défense du goût. Dans son magazine en ligne, on peut lire un entretien avec le sommelier Philippe Faure-Brac qui participe depuis vingt ans à l’évènement : « Jean-Luc Petitrenaud, qui a lancé cette Semaine du Goût en 1990 , est un ami. A l’époque, il m’avait sollicité pour en être un des fers de lance… J’ai tout de suite trouvé que c’était une bonne idée. Chaque année depuis, nous organisons des ateliers dans les écoles, des forums, des débats . Dans mon restaurant, je proposerai pour la Semaine du Goût un menu avec des accords mets et vins particuliers ».
50 Tables du Goût pour faire découvrir les accords mets vins aux 20-30 ans
« Le goût est un des grands plaisirs de la vie. En enseignant la dégustation, on favorise aussi la santé, une vie équilibrée et une consommation raisonnable. C’est pourquoi, si les Tables du Goût ont toujours existé, nous avons décidé d’y associer officiellement le vin cette année, avec des accords mets et vins thématiques». Cette semaine, 50 restaurants organisent ainsi une opération autour du vin à l’occasion de la semaine du goût : il s’agit de proposer à leurs clients, le public cible étant les 20-30 ans, une dégustation ludique et instructive autour d’un accord mets et vin. Cette animation aura lieu en début de repas, juste après la commande et avant l’entrée. Elle durera 10 à 15 minutes suivant la disponibilité du sommelier.
« On ne boit pas pour oublier, on goûte pour se souvenir… »
« J’aime beaucoup cette phrase, elle résume pour moi parfaitement ce que doit être le vin : un plaisir, une émotion, un objet de culture et de mémoire. En goutant le vin tout au long de sa vie, on enrichit une base de données personnelle, on établit des comparaisons, on apprend ce que l’on aime. En plus, c’est excellent pour entrainer sa mémoire. Je défends vraiment cette idée que l’approche du vin doit se faire à l’instinct. Nous n’avons pas le palais des autres… donc ce n’est pas parce que les guides encensent un vin qu’il va nous plaire ! »
Lire la suite de l’entretien avec Philippe Faure-Brach sur le site de Vin & Société
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