Dégustation prestige de la Revue Sommeliers International au château de Gilly lès Citeaux
Michel Smolarek, président des sommeliers de Bourgogne, a reçu ses confrères au Château de Gilly pour la traditionnelle dégustation prestige de la Revue Sommeliers International : Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde,Yves Chapier, Président des Sommeliers de Champagne-Ardenne, Philippe Munos, Président des Sommeliers du Jura et Franche-Comté et Robert Gallet, Président des Sommeliers de Savoie-Alpes-Bugey, auxquels s’étaient joints deux membres parisiens et des professionnels du monde de la restauration bourguignons. Etaient également présents Jean-Claude Wallerand, Maître Sommelier et ancien Président de l’Association des Sommeliers de Bourgogne, et Georges Pertuiset, Meilleur Sommelier de France et ancien Président de l’UDSF.
Une dégustation des vins de Bourgogne ludique et « sportive »
Une dégustation des vins de Bourgogne ludique mais aussi « sportive » selon Philippe Munos, président des sommeliers de Jura-Franche Comté, car il avait près d’une trentaine de flacons à goûter sur la matinée parmi les 180 cuvées sélectionnées. Michel Smolarek déclare avoir rencontré « des vins à caractère plus frais plus sec sur le millésime 2008 et sur 2009 un millésime plus riche, plus mûr sans oublier quelques vins jurassiens et de l’Ain. L’approche était plus facile sur le millésime 2009 mais 2008 reste avant tout un millésime de garde, plus tendu, plus frais en support acide, et je pense qu’il faut l’encaver 2008 un petit peu et se faire plaisir avec des millésimes de jeunesse comme 2009. »
Les sommeliers à la rencontre des vignerons bourguignons
Après la dégustation en matinée, les sommeliers avaient invité les vignerons qui présentaient leurs vins à les rejoindre pour échanger. Pour Julie et Jean-Claude Chevalier du Domaine Chevalier Père & fils à Ladoix, ce genre de manifestation est l’occasion de soumettre ses vins à la critique de professionnels : « si on est parti dans une démarche de qualité, on accepte forcément les critiques et on en tire les leçons. On part du principe que du moment qu’une personne émet une critique sur un vin, c’est que forcément il y a une réalité qui se cache derrière. Comme on a toujours besoin d’être motivé pour faire mieux, à la limite il vaut mieux être critiqué et faire encore mieux que d’être encensé et s’arrêter de faire mieux. »
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