Après huit générations de négociants, Thibault Liger-Belair a choisi d’être vigneron
Depuis la création de la Maison de Négoce Liger-Belair en 1720 à Nuits Saint-Georges, Thibault Liger-Belair est le premier vigneron. Il a découvert cette passion du vin et de la vigne à l’adolescence à Nuits auprès d’un vigneron qui louait la cave de sa grand-mère. En goûtant les subtilités des terroirs et en observant le travail de la vinification, il a trouvé sa voie : il sera vigneron.
Vigneron, un métier complet et passionnant
« C’est un métier qui nous permet d’être à la fois agriculteur, de travailler les sols, de travailler une plante, de produire un raisin, de le transformer puis ensuite de l’élever et après de le vendre. Il n’y a pas beaucoup de métier que je connais dans lequel on peut être acteur de tous les éléments de la filière et cela c’est passionnant. C’est pour cela que j’aime mon métier et que j’ai beaucoup de plaisir à être dans les vignes. »
Rechercher l’équilibre depuis le sol jusqu’au vin dans le verre
« Pendant les 30 ou 40 dernières années, on a donné au sol ce dont la vigne avait besoin sans jamais se poser la question du besoin du sol. Pour moi c’est une réelle erreur. L’équilibre, c’est un tout, c’est le mot fédérateur qu’on doit avoir toujours en tête depuis le sol jusqu’au verre au final ». Adepte de la biodynamie, Thibault Liger-Belair accompagne les raisins en intervenant le moins possible pour laisser s’exprimer ses terroirs. Il pousse le détail jusqu’à participer à l’élaboration de ses fûts de chêne, en accompagnant le tonnelier, de la sélection des arbres jusqu’à la chauffe des tonneaux : « le bois est une matière noble, un fût c’est un meuble et quand on le touche, quand on le sent, c’est quelque chose qui vit parce que ça dégage, ça donne beaucoup, c’est très généreux un peu comme le vin. Donc c’est logique que cela rentre à part entière dans le processus de production . »
Un film réalisé par Guillaume Bodin pour son long-métrage sur la biodynamie, La clef des Terroirs
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