« Il faut être présent sur internet sinon on n’existe pas ! »: le vin sur internet, un marché de 100 millions d’euros

Vin et Internet, un bon assemblage ! par Echangeur-BA

Le vin sur internet, un marché de 100 millions d’euros

Aujourd’hui vendre son vin en ligne offre un taux de croissance de près de 30% depuis 4 ans et représente un marché de 100 millions d’euros par an. Ainsi les réseaux sociaux amplifient cette croissance à tel point que le panier moyen d’un acheteur sur internet a été multiplié par 4. Le consommateur a soif d’informations, le vin est un symbole de civilisation qui structure les comportements et les rapports sociaux. (Baromètre Sowine 2010)

Echanger avec les consommateurs du monde entier grâce aux réseaux sociaux

Evelyne Resnick, consultante internationale en vin à Bordeaux, aide les viticulteurs à mieux communiquer sur les marchés internationaux: « pour moi ce qui est important, c’est d’arriver à intégrer de façon plus naturelle, plus spontanée, les réseaux sociaux, les blogs, la communication interactive qui nous permet de toucher les consommateurs du monde entier. »

Reconquérir de nouveaux consommateurs sur les réseaux sociaux

Viticulteur dans la région bordelaise, Henri Quancard s’est aperçu d’un changement de comportement des consommateurs. Jusqu’à présent le bouche à oreille et la qualité du produit suffisaient à assurer les ventes. Mais en étudiant de plus près les acheteurs, il s’est rendu compte que la population était en train de vieillir. Pour reconquérir de nouveaux consommateurs, la famille Quancard envisage de se lancer sur internet  avec « notamment un site internet mis à jour régulièrement, des blogs et l’utilisation de Facebook. C’est passionnant pour moi de découvrir à 76 ans toutes ces possibilités. »

Il faut être présent sur internet sinon on n’existe pas

Marie Laure Lurton qui possède trois vignobles en Médoc a franchi le pas des réseaux sociaux et du blog pour initier la conversation avec ses consommateurs. Elle regrette cependant le peu de participation des internautes : « je dirais ce qui fonctionne le plus au niveau des échanges c’est le site avec la page contact. Notre blog ne suscite pas ou très peu de réactions. Sur Facebook on a très peu de contact en retour mais je pense aussi que le fait de n’être qu’en français est assez limitatif. Le monde du vin est assez investi notamment la partie distribution qui est beaucoup plus active que nous. Les producteurs doivent vraiment se pencher sérieusement sur internet parce que cela devient totalement incontournable : il faut être présent sinon on n’existe pas ! »

En savoir plus:

• Une vidéo intéressante de Frédéric Lot sur Twitter pour les professionnels du vin
• le site de l’Echangeur de Bordeaux Aquitaine

Crédit photo carrousel : facebook website screenshot par Spencer E Holtaway CC: by-nd/2.0/